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Depuis des temps immémoriaux l'homme a exploré (par les airs, la navigation, l’automobile…) le monde dans lequel il vit.

Marquée par ces explorations, la société a évolué et a, au fil du temps, imposé ses lois. Notre liberté de mouvement et le désir d'aventures s’en sont sentis considérablement restreints.

De nos jours, les panneaux indicatifs et l’urbanisme nous dictent consciemment ou non notre usage des lieux. Néanmoins, la ville appartient aussi aux citadins dans leurs manières quotidiennes d'y habiter et de s'y déplacer. Le Parkour fait partie de ces initiatives spontanées d'utiliser la ville autrement. 

Fondateur du Parkour

David  Belle  est  né le 29  avril  1973.  Entouré d'une famille  de  « héros  sportifs »  (des  sapeurs-pompiers reconnus pour leurs qualités de voltigeurs), c'est tout naturellement  qu’il  se  consacre,  très  jeune,  à  la pratique intensive de sa passion pour le sport. 
 
 
Selon ses propres dires, et inspiré par les conseils de son père (Raymond Belle), le sport se veut avant tout utilitaire. Il faut développer force et agilité du pratiquant pour qu’ils lui servent dans la vie au quotidien. 
 
 
En mimétisme avec son père mais aussi par envie de vivre l'aventure, le jeune David imagine des situations délicates où doivent être mis en avant qualités physiques, ingéniosité et intrépidité pour s’en sortir. Comment faire pour rejoindre tel endroit pour y faire un sauvetage?  Par où passer  pour  ne  pas  rester  bloqué? Courir, sauter, grimper, se suspendre, tenir en équilibre... Trouver les moyens pour surmonter l'obstacle et continuer à avancer, se dépasser, développer sa confiance en soi, devient pour lui une obsession. Grâce à un travail tant physique que mental, il parvient à se libérer de ses entraves, que ce soit les contraintes de l’environnement ou ses peurs, et perçoit cette liberté d’aller là où il le décide.
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Dans les années quatre-vingt, il déménage à Lisses (91), en région parisienne, à proximité d’Evry. Il y partage sa passion du Parkour avec un groupe d’amis connus sous le nom de Yamakasi. Ceux-ci sont célèbres depuis la sortie du film « Yamakasi, les samouraïs des temps modernes » (2001 ; réalisé par Luc Besson). 
 
 

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Le Parkour en Belgique

 

 

 En Belgique, c’est principalement grâce aux films « Yamakasi » (2001) et « Banlieue 13 » (2004) que des jeunes de différentes villes ont commencé l'aventure « Parkour ».

 

 

Dans les années 2004, différents groupes de traceurs se forment comme la « Gravity Knight » de Bruxelles, les « Speeders » de Charleroi, la « PK-LL » de la Louvière et bien d'autres.

 

 

Quelques années plus tard, des associations sportives voient le jour afin de permettre aux initiés d'apprendre la discipline de manière encadrée.  Parmi ces associations, des pratiquants de longue date ont suivi des études d'éducation physique et vont se mettre au service de la transmission du Parkour. En structurant davantage la pratique à travers un apprentissage  adapté  au  grand  public  dans  des  milieux  sécurisés,  elle  sera  rendue accessible au plus grand nombre. L’engouement pour le Parkour est déjà grandissant.

 

Depuis l'affiliation du premier club de Parkour « Brussels Parkour School » en 2012 au sein de la FfG, le Parkour est devenu une discipline sportive reconnue, à part entière. Son institutionnalisation est, en effet, en plein essor (notamment par la formation ADEPS, la formation pour l'enseignement...). Le Parkour poursuit son chemin.

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Reference : Extrait de" Lignes directrices Parkour FFG"
Rédigé Par Tarek Saghrou
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